phoenix-ev.org (fr) Mainmenü | À propos de Phoenix | Notre nom – S’élever contre le racisme

Notre nom

Comme un phénix s’élève de ses cendres, les gens de tous parts du monde doivent s’élever contre le racisme.

Le nom Phoenix porte une symbolique importante dans deux sens.

Le monde mythique grec raconte l’histoire du phénix, cet oiseau saint de l’Orient. Tous les 500 ans il apparaît dans le feu et s’élève de nouveau de la cendre, plus beau et plus puissant qu’avant pour voler vers les cieux. De cette histoire vient l’expression « comme un phénix de ses cendres ».

Il y a de cela 500 ans que la colonisation des peuples de l‘Amérique latine, d’Asie, d’Afrique et du Pacifique a commencé. Une histoire immesurable du génocide, des actes criminels impunis et de pillage des continents complets. 500 ans pendant lesquels le droit de vie a été privé systématiquement aux êtres humains. Des années qui ont laissé chez tou.tes les concerné.es et leurs descendant.es des traces - cela implique, sur le monde entier, les blanc.hes ainsi que les victimes visibles de cette histoire.

Le chemin de Phoenix signifie que nous croyons, malgré tout, à un futur différent pour lequel nous sommes prêts à travailler et entreprendre des pas concrets. Comme un « phénix de ses cendres » les gens doivent s’élever contre le racisme et lutter pour les droits humains, des lois contre la discrimination, pour l’égalité et la guérison de l’humanité.

Le nom Phoenix fait en même temps allusion à cette femme qui joue dans la création de notre groupe un rôle central: Sybil Phoenix. Elle est née dans la Guyane britannique (aujourd’hui Guyane) et vit depuis 1955 en Angleterre. Là dès le début, elle a fait, étant noire, ses expériences avec le racisme. Cela l’a amenée de s’engager activement pour les droits des personnes qui sont discriminé.es à cause de leur couleur de peau. Dans beaucoup de sens son travail est un modèle pour nous. Elle nous a profondément marqués par son dévouement inconditionnel envers les êtres humains et son engagement contre la discrimination sous ses multiples formes.

En communion avec elle, nous avons appris que la lutte contre les structures de l’injustice ne doit pas être marquée par l’amertume ; plutôt par la certitude de croire que nous avons la chance de changer pour le meilleur les situations et les personnes qui vivent dans ces structures.

Elle-même considérait son nom comme une mission. Lorsqu’un centre pour jeunes noir.es, crée par elle, a été brûlé en 1977 par des jeunes blanc.hes de l’extrême droite National Front, elle a dit « mon nom est Phoenix et avec l’aide de Dieu je vais surgir des cendres de ce Club et reconstruire un nouveau centre. »